Nous voila de retour au siège de la section « Recherche de lutte et fromage associé ». Des travaux collectifs nous attendent et c’est avec grande impatience que nous allons utiliser ces merveilleuses machines créées par nos travailleurs et ingénieurs illuminés dans nos usines ultramodernes que le monde entier nous envie.
Sous ces chaleurs le peuple a soif, alors n’hésitez pas à goûter et savourer lors de vos travaux champêtres populaires, l’eau de source état naturel de notre beau pays si généreux.
A bientôt camarade et en ture vers de nouvelles avanroutes !
Sur la route de retour vers notre voïvode de la Mayenne Démocratique, nous traversons la région où Georges Guingouin mena ses troupes de partisans, jusqu’à chasser l’ignoble occupant, à chaque point « rouge », une victoire !
Plus loin sur notre route vers le soleil levant Mayennais, nous allons nous recueillir à Chasseneuil sur Bonnieure au Mémoriel National de la Résistance où tant de nos partisans reposent en paix dans la terre tant aimée du pays qui les a vu naître.
Sur le bords de la Vienne à Civray l’Echafaud, n’oublions pas que la flamme de l’espérance brûle toujours, et qu’il faut sans cesse l’alimenter pour qu’un jour, le feu qui l’anime servira aussi à cuire des nouilles.
Merci à nos compagnons ovins partisans qui par leur abnégation nous offrent leur lait pour un fromage digne de nos plus belles tables communautaires et qui dans les coffres de nos véhicules transmettent un savoir séculaire tant liquide génial qu’olfactif tenace.
Sur la route du col du Pourtalet l’invincible, le lac de Bious-Artigues la Liberté, le Maquisard Henri Paul Henri (dit: HPH) a demandé à ses partisans de ne pas s’en servir pour en jeter l’eau sur ses adversaires germaniques, mais pour cuire des nouilles, ce qui parut une excellente initiative venant d’un chef hautement respecté.
Col du Pourtalet l’invincible où de subtils marchands de la République Socialiste d’Espagne voisine ont installé des boutiques dans lesquelles le pauvre citoyen français vient se fournir en produits honteusement taxés dans notre fier pays par une meute de capitalistes cupides et assoiffés de richesse.
Pour éviter à notre véhicule de surchauffer, une pause est permise afin de le laisser refroidir. Nous en profitons pour rencontrer amicalement nos camarades espingouins de la cellule locale (cellula localos) en leur soulignant que chez eux, la cerveza est deux fois double en volume avec un prix deux fois moindre. La mathématique serait-elle différente chez eux ?
Sur le retour, le PPDMDA (Pic Populaire Du Midi D’Ossau) vu du coté République Socialiste d’Espagne, la section devait y redresser notre drapeau, mais il était trop tard, et les achats des ventas du col de Pourtalet commençaient à chauffer dans le coffre, et comme le dit si bien Natacha: « Vin blanc chaud, ne fait pas l’apéro ! »
Aujourd’hui, sortie commémorative en souvenir de nos glorieux camarades cheminots des Chemins de Fer du Midi qui ont creusé à même la falaise une voie ferrée afin de transporter nos camarades maçons, camarades carriers, camarades tailleurs de pierre et toute la confrérie ouvrière à la construction d’un barrage. Par le télésiège populaire de Fabrèges les Rouges, nous accédons au site.
Pendant une heure, le Petit Train ayant servi à emmener camarades ouvriers et matériaux à oeuvrer, parcourt lacets et précipices, permettant à tous les amis passagers de chanter en choeur à la gloire de notre parti des couplets entraînants accompagné du sifflet si joliment actionné par le camarade mécano.
Le lac d’Artouste, dont le barrage a nécessité la création du Petit Train, est une performance de travail conjuguée avec le savoir de nos géniaux ingénieurs. C’est avec joie et ferveur que nous y avons jeté nos restes de casse-croûtes , nous avions oublié les fleurs, en l’honneur de ces travailleurs, restes qui furent très rapidement avalés par les truites locales dites » Truites Marteaucilles »
Sur le retour, les camarades voyageurs accompagnés du sifflet de la locomaotive ont interprété le « Chant des Partisans » en morse, tapant du pied sur le sol des wagonnets pour les traits (-) et tapant des mains pour les points (.).
Sur la descente en télécabine du plateau des Résistants de la Sagette, le PPDMDO (Pic Populaire Du Midi D’Ossau) nous rappelle que c’est à son sommet que fut dressé le premier drapeau à la Libération de notre si beau pays; le drapeau ? Le notre bien sûr obligatoire !
Sur la route du retour, nous croisons un camarade berger de la Confédération paysanne qui nous propose ses produits ovins, pas de poivre, pas de fruits secs, mais des fleurs sauvages cueillies dans nos si belles montagnes, peut-être en cas de non fleurs, utilisera-t’il des restes de casse-croûtes ?
Journée transfert de voïvode vers la République Populaire des Périnées Atlantiques. Au col d’Aspin nous retrouvons nos camarades laitières emplissant leurs mamelles d’un lait qui réjouira notre peuple d’un fromage abondant et délicieux à l’heure tant appréciée et efficace qu’est celle de l’apéro entre camarades.
Au col du Tourmalet Socialiste, nous retrouvons notre héros national qui de par le monde entier a montré la capacité de notre pays à forger des athlètes de haut-niveau sportif sans oublier les leçons pharmaceutiques que nous offre le cyclisme.
Au col d’Aubisque, petite halte de la section pour laisser reposer notre véhicule communautaire en surchauffe. Notez la présence d’animaux de trait qui montre bien que le capital n’investit que là où ça rapporte !
La section termine sa journée par une petite collation apéritive obligatoire des produits des camarades producteurs locaux et de la Commune libre de Laruns les Partisans.
Entrainement au pied du Port de Venasque où tant de réfugiés espagnols sont passés pour fuir la dictature implacable et inutile de ce fantôme de Franco et nous aider contre celle aussi inique de Pétain.
Gorges du Lys, incroyable hasard croisant la lutte contre le cyclope et celle de nos résistants victorieux.
Sur le retour vers Bagnères de Luchon la Populaire, un panneau signifiant que même si les animaux n’ont pas le permis social de conduite, nos amis travailleurs cantonniers leur ont quand même laissé le droit de lire le message.
Après-midi libre et instructive. La statutaire locale et consciente de son rôle culturel, a bien associé température locale et travail du marbre blanc et…
…les peintres de la cellule peinture ont bien suivi la ligne imposée par notre statutaire renommé local, ceci dans le musée régional de la culture du peuple souverain de Bagnères de Luchon
Suite de la visite du musée de Bagnères de Luchon, une petite vitrine où notre camarade Natacha irait bien se placer, mais sans l’ordre du responsable politique de la culture, rien n’est possible…à plus tard peut être !
…et voila, sur les bords d’une salle exposant les meubles populaires du pays Luchonnais un guéridon vide, alors ni adin ni dwa, une place pour Natacha la Belle Camarade Attachée aux Liens du Parti (NBCALP) !
Sur le retour et sur la faim un groupe sculptural montrant la détresse des régions si isolées des centres de décision, que même les habits si utiles ne parviennent pas…alors luttons pour que chacun puisse avoir au moins un sous vêtement décent et montrable…finis les sans-culottes et les torchons hasardeux, luttons pour une soie et un coton républicain pour toutes et pour tous !
Changement de voivodie populaire, passons des Périnées Orientables à la Haute Garonne Unifiée. Sur le chemin des cols, un monument à la gloire éternelle aux passeurs résistants. La cellule « Revisitons les monuments » devra penser à modifier la croix de Lorraine en un croisement d’un outil de travailleur du métal avec un outil de travailleur de la terre!
Arrêt provisoire dans le kolkhoze de repos de Salles et Pratviel la Rouge, au loin le PPDS (Pic Populaire de Sauvegarde) sur lequel malgré la chaleur (43°) nous irons planter, pour la sauvegarde du genre humain, notre emblème universel couleur sang des camarades en lutte.
Et pour terminer cette route vers le futur radieux de l’humanité, une petite collation régionale, sans oublier les douceurs si fraîches de nos camarades vignerons locaux et les saveurs gustatives de nos producteurs fromagers qui à coup sûr sauront dans notre avenir proche résoudre le problème du fromage sous une température caniculaire.
Entrainement autour du lac de Matemale (l’ancêtre de Metoo), les camarades locaux ont eu l’idée de boucher la sortie du ruisseau populaire pour en faire un lac utile aux citoyens par une surface et un volume appréciable.
Merci aux camarades filmeurs sous plastique qui ont eu la prévenance de nous prévenir six mois à l’avance, gloire à leur perspicacité universelle et communicative.
Sur la fin du parcours d’entrainement, une allée de pins telle une rangée de résistants accueillant dans ses rangs les valeureux combattants vainqueurs de la horde fasciste pour un glorieux défilé.
Tout autour du lac de Matemale, des myriades de nids de fourmis populaires et indépendantes. Pensons à nos ouvriers, telle une fourmilière oeuvrant jours et nuits sous le férule implacable d’un patronat avide de gain sans aucun respect du genre humain qu’il exploite !
A Montlouis, monument à la gloire de nos héros résistants qui ont su par leur courage et abnégation bouter hors de France ces hordes sauvages venues dans nos champs égorger nos filles et nos compagnes !
Lac des Bouillousses, que d’eau, que d’eau et merci à nos camarades d’Electricité de France Populaire d’avoir mis en oeuvre cet ouvrage qui permet d’alimenter plus d’un million de nos citoyens des couches laborieuses en électricité serviable et nécessaire.
Sur le parcours d’entrainement, rencontre avec une fidèle adhérente de notre culture populaire fromagère et olfactive, la cloche au cou signifie qu’il est l’heure d’aller à la coopérative sociale acquérir une part de tomme si élégante au goût.
Entrainement en altitude autour des lacs du PPDC (Pic Populaire du Carlit). Les résistants victorieux ont banni les envahisseurs en leur jetant des gobelets d’eau sous l’ordre du chef du maquis qui disait: « vas-y mon gars, lance l’eau du lac »
L’eau telle une artère vivante d’espoir apporte aux peuples assoiffés de vérité et d’égalité un sentiment de justice. Que le courant soit le plus fort possible, qu’il fasse chaud ou qu’il fasse froid, ou les deux en même temps…
Rendez vous à Prades pour le vide-grenier de la cellule locale. Les citoyens embrigadés par une publicité envahissante vendent l’inutile qu’ils ont acquis.
Voila l’affligeante subvention culturelle accordée à cette ville populaire, républicaine de Prades. Notons que d’après nos espions locaux, le couvercle serait en option !
Et comme c’est dimanche, la section s’offre une collation avec les saveurs populaires locales, culinaires, viticoles de cette région catalane bientôt libérée et indépendante!
Entrainement suivant dans les gorges de Cary où une passerelle fait le pont entre deux rives: celle d’un passé honni, et celle d’un futur radieux !
Entrainement terminé au bout de deux heures par le sabotage ignoble d’immondes personnages venus d’un groupuscule obscur !
En descendant de cet entrainement interrompu, telle la ville de Léningrad sur les rives du lac Ladoga, les pieds dans l’eau donnent par leur courage une force au cerveau combattant !
Sur la route du retour, le plus joli village populaire-écolo de la région…Py c’est dans la vallée, Py c’est dans la montagne, Py c’est dans la nature…et j’entends au loin: « dans un violon aussi ! »…ce doit être la voix d’un réactionnaire local dont le père a été à coup sûr un collabo ignoble…mais fi de tout cela: Py c’est haut et Py c’est loin ! !
Et pour terminer la journée, le grand feu de la saint Jean de Vernet les Bains Populaires, à voir avec la cellule athéisme et culture pour actualiser le nom de cette fête, feu du camarade Ivan, par exemple, ou le peuple s’embrase pour Ivan, une réunion est prévue dès que possible.